Deuxième dimanche après l’Épiphanie
Isaïe 49, 1-7 ; Ps 40, 1-12 ; 1 Cor 1:1-9 ; Jean 1:29-42
La révérende Dre Deborah Meister
Bon matin. Pendant la dernière semaine, nous avons voyagé trente ans, de la crèche et l’enfant Jésus jusqu’au commencement de son ministère actif. Et maintenant, nous sommes au seuil: Jésus commencera à enseigner; il est a bord d’appeler ces premiers disciples; mais, avant tout cela, il a un rencontre avec Jean le Baptiste. St. Jean est entouré de ses disciples quand il voit Jésus, qu’il vient de baptiser, et il proclame: “Voici l’agneu de Dieu !”
Voici l’agneu de Dieu ! Que signifient ces mots pour toi? Probablement, tu penses du l’agneau de Pâques, qui est sacrifié en Égypte pour sauver les vies des Juifs en esclavage qui ont mis le sang d’un agneau sur leurs ports pour détourner l’ange de la mort. Et, par associé, de la sacrifice que Jésus offrira sur la croix pour nous sauver de la mort éternelle. Peut-être tu penses aussi de l’ancienne hymne Agneau de dieu, que nous chantons chaque semaine. En pensant de toutes ces choses, tu as raison. Ce sont les vérités qui nous sont révélées par Christ en tant qu’agneau de dieu. Mais, au moment que St. Jean voit Jésus, tout cela est au futur. Alors, je m’ai demandé qu’est-ce que ces mots ont signifié au moment que St. Jean les a proclamé.
Et cette question m’a ouvert un mystère: Cette histoire que nous avons écouté ce matin est la seule fois que cette phrase apparaît dans nos écritures. Il n’y a aucune référence à “agneau de dieu” dans les écritures hébraïques, et aucune autre dans les écritures chrétiennes. Quand St. Jean a proclamé ces mots, il n’y avait pas de concept d’agneau de dieu. Ce n’était pas une matière d’une prophétie qui s’est maintenant accomplie. Et sans ce fondement, les mots de St. Jean étaient vraiment bizarre. Que pensait-il dire? Et qu’ont entendu les disciples?
Ma première pensée était de notre hymne, agneau de dieu, mais quand j’ai fait de recherches, j’ai découvert que cette hymne n’était pas utilisée dans nos liturgies avant la septième siècle. Alors, c’était impossible que St. Jean l’évangéliste l’a mis dans la bouche de Jean Baptiste. Finalement, j’ai trouvé un indice: l’Israel ancien était, comme le notre, une société bilingue. Entre eux, les Juifs ont parlé l’araméen, mais le langue du commerce et le langue inter-culturelle était le grec. Si Jean Baptiste a parlé en grec, “agneau” était seulement “agneau.” Mais s’il a parlé en araméen, la langue ordinaire des juifs de cette époque, et non pas en grec, la langue de la commerce, il y avait un seul mot qui signifiait deux choses: “agneau” et “serviteur.” Alors, peut-être Jean Baptiste a vraiment dit, “Voici le serviteur de dieu” — une phrase qui garantit l’attention de ses disciples et des autres qui cherchaient Dieu. Et peut-être, après la mort de Jêsus, l’autre sens, le sens d’un agneau sacrificiel, serait devenu clair. C’est seulement une hypothèse, mais cette hypothèse peut expliquer le rencontre que nous observons ce matin, et aussi l’interpretation future de l’église.
Si c’est vrai, elle indique un principe clé de la façon dont nous devons vivre en tant que chrétiens. Quand nous voyons Jésus et St. Jean Baptiste, nous voyons deux hommes, deux cousins, deux prophètes qui ont travaillé aux mêmes lieux en même temps. C’est à dire qu’en tout probabilité, il auraient probablement considérés comme des rivaux l’un de l’autre. Nous voyons ce sentiment plusieurs fois dans les écritures, par exemple, quand les disciples de Jésus lui ont dit, “St. Jean a enseigné ses disciples à prier. Comment devons nous prier?” C’était même possible que Jésus et St. Jean ont pu se considérer comme des rivaux de temps en temps — il aurait été naturel.
Mais just au commencement, quand St. Jean était établi dans l’opinion publique et personne n’a entendu de Jésus, St. Jean a tiré l’attention du monde à Jésus. Et non comme un rival, mais comme un partenaire de travail de Dieu. Il a refusé un relation compétitif et il a choisi d’élever un autre serviteur de Dieu.
Ça, c’est un modèle pour nous. Si nous cherchons l’agneau de dieu, il n’y a qu’un. Mais si nous cherchons un serviteur de Dieu, ils nous entourent. Je peux dire, “Voici Sandrine, la servante di Dieu, qui utilise ses habilités pharmacologiques pour guérir les gens qui souffrent des maladies! Voici Jean-Robert, le servant de Dieu, un acteur qui révèle les secrets du coeur humain! Voici Michel, qui corrige les bulletins pendant des heures sans plaint! Et chaque fois que je tire votre attention à la service de quelqu’un, je les élève! Et plus encore, je tire votre attention de moi à quelqu’un d’autre.
Vous voyez, la grande temptation du monde c’est se placer au centre du monde, et d’agir comme les autres personnes étaient des accessoires dans un drame qui tourne autour de vous. Mais notre Dieu nous a ordonné d’aimer lui-même et nos voisins comme nous nous aimons nous-mêmes. Et ce commandement veut dire que nous ne sommes pas le centre de nos mondes. Le centre est Jésus, et les autres sont avec lui. Ils sont même dans lui. Notre tache est de servir Jésus, et de servir les autres en son nom, juste comme St. Jean a dirigé le regard de ses propres disciples vers Jésus.
Ce qui est comme de la magique est que, si nous élevons les autres, ils nous élèveront aussi. Un monde égocentrique deviendra un monde de charité. Nous pouvons le voir dans les mots de St. Paul, qui écrit, “Je remercie sans cesse mon Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a accordée par votre union à Jésus Christ…. Unis au Christ, vous avez été comblés de toutes les richesses.” Qui ni souhaiterait entendre des tels mots? Qui ne souhaiterait pas habiter un monde dans lequel nous étions tous occupés en à louer le bien les uns les autres?
Mes amis, ces derniers années ont étés vraiment difficiles, et plusieurs d’entre nous sont fatigués à nos coeurs. Nous avons besoin d’être encouragés, d’avoir les bons mots des autres. Alors, prennent St. Jean comme notre modèle, commençons a noter le bien dans les vies qui nous entourent, et de dire ce que nous voyons. En faisant ça, nous aimeront nos prochains en paroles et en acte, comme nous avons été enseigné pas notre sauveur.