
Bien que nous soyons toujours en période de Pâques, la vie après la semaine de Pâques semble généralement être un retour à la normalité. Nous n’avons pas encore atteint le temps ordinaire de l’année ecclésiastique, mais nous sommes descendus des hauteurs liturgiques de Pâques. Certes, la célébration de cette année a été très différente de notre Pâques, mais elle a tout de même impliqué la communauté de la cathédrale dans une célébration joyeuse et émouvante de l’amour que ne nous laissera pas partir.
Aujourd’hui, cependant, nous abordons une nouvelle semaine avec une incertitude redoutable. La plupart d’entre nous doivent maintenant se rendre compte qu’il n’y aura pas de reprise de la vie ordinaire : nous devons plutôt nous préparer à quelque chose de tout à fait différent. Comment nous préparer à un avenir qui ne nous est pas seulement familier en tant que individuelle, mais c’est aussi inimaginable collectivement ?
Les lectures d’aujourd’hui laissent entrevoir une telle préparation. Dans la lecture de l’Ancien Testament, le jeune futur prophète Daniel se prépare à une vie qu’il ne peut anticiper à la cour de Nabuchodonosor. Dans l’Evangile de Jean, Jésus se prépare à retourner auprès de son Père. Pour tous les deux, le L’avenir ne ressemblera en rien au passé. Daniel se prépare en rejetant les privilèges associé au fait d’être un esclave hébreu à fort potentiel. Plutôt que de manger le riche Sur ordre du roi pour sa cour, il insiste sur un régime végétalien, tous les légumes et l’eau. Jésus se prépare à quitter ses disciples terrestres, et à assumer la gloire de sa nouvelle position à la main droite de Dieu. Il ne prie pas pour être autorisé à emmener ses amis et ses disciples avec lui. En fait, il ne cherche manifestement pas à les éloigner de leur vie terrestre. Au contraire, il prie pour qu’ils soient protégés du Malin, afin qu’ils puissent réaliser le royaume de Dieu sur terre en vivant une vie transformée dans leurs anciens quartiers. Si nous nous identifions aux disciples de Jésus qui doivent continuer sans le présence corporelle de leur Seigneur, et devant le don du Saint-Esprit, on peut voir que cela implique une Un défi aussi intimidant que la tanière du lion qui attend Daniel.
Pour moi, ces lectures me rappellent l’hymne obsédant de Vaughan Williams (Sussex), qui transforme le les promesses réconfortantes du 23e psaume en une convocation vivifiante. “Père, écoute la prière que nous t’offrons, Nonpour la facilité que sera la prière, Mais pour la force que nous pourrons toujours, Vivre notre vie avec courage. . . . Soyez notre force dans les heures de faiblesse, Dans nos errances soyez notre guide ; Par l’effort, l’échec, le danger, Père, sois-Tu à nos côtés”
— Meg Graham