
Eh bien, mes amis! C’est enfin arrivé. Votre rédacteur en chef a oublié d’assigner aujourd’hui un blogueur. Je choisis de voir cela comme un collapsus post-Pâques, plutôt qu’un signe de sénilité prématurée.
Mais la grâce se présente sous de nombreuses formes. Hier soir, j’ai ouvert mon e-mail pour trouver une réflexion d’un paroissien qui m’a proposé de la partager comme je le souhaitais. Et bien qu’elle n’ait pas été écrite comme un commentaire d’un passage particulier de l’Écriture, elle est en résonance avec l’une des leçons prévues pour aujourd’hui. Alors, avec mes remerciements :
Mais quelqu’un demandera : “Comment les morts sont-ils ressuscités ? Avec quel genre de corps viennent-ils ? Idiot ! Ce que tu sèmes ne prend vie qu’à sa mort, et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui va être semé, mais une graine nue, peut-être de blé ou d’une autre céréale. Mais Dieu lui donne un corps comme il l’a choisi, et à chaque espèce de semence son propre corps. (I Co 15, 35-38)
“Il n’en a pas encore fini avec vous !”
C’étaient les mots d’adieu habituels de mon directeur spirituel, Sœur Edna Dolan, chaque fois que nous arrivions à la fin d’une session. Parfois, elle ajoutait : “Il n’en a pas fini avec moi non plus, vous savez, il n’en a fini avec aucun d’entre nous ! “Il”, bien sûr, est le Saint-Esprit.
Bien que Sœur Edna les ait considérés comme des mots d’encouragement, j’ai souvent trouvé cette déclaration intimidante en plongeant dans les profondeurs des Exercices Spirituels. Mais j’ai fini par avoir foi dans la réalité que ces mots véhiculent. J’ai appris à “me pencher en arrière” et à m’abandonner au mystère qui les soutient, surtout lorsque je n’ai aucune idée rationnelle de ce qui va suivre.
Sœur Edna me vient souvent à l’esprit ces jours-ci. Elle est là, les yeux pétillants, s’agitant de la porte de sa résidence, alors qu’elle crie avec son chant irlandais : “Il n’en a pas encore fini avec toi !
— Anne Douglas