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Une nouvelle année commence.

Une nouvelle année commence. Pour certains, c’est le temps de prendre des résolutions et, pour d’autres, ce sera un début d’anticipation, anticipation d’une naissance, d’un renouveau, d’une fin, d’un changement attendu. Enfin, pour d’autres, ce sera une continuité. Quel que soit notre état d’esprit, un changement d’année ne laisse personne indifférent. Nous nous remémorons les évènements de la dernière année. Peut-être révisons-nous les buts que nous nous étions fixés? Un changement de carrière? S’impliquer? Prendre soin de soi?

Pour les rois mages, c’était la vision de trouver le Messie, d’où la fête de l’Épiphanie que nous célébrons en ce début d’année. En tant que chrétien, qu’est-ce qu’une nouvelle année peut amener? Il vaut la peine de s’arrêter et de se le demander.

Nous vivons dans un monde qui nous semble de plus en plus cruel : massacres sauvages de civils, éclosion de maladies incurables, catastrophes naturelles, réchauffement planétaire font la une des journaux. Plus près de nous, nous voyons la mise en place de mesures d’austérité par nos divers gouvernements, des mesures qui viennent parfois menacer nos besoins essentiels ou la stabilité de notre emploi quand nous en avons un. En nombre croissant, des gens font appel aux banques de denrées pour joindre les deux bouts malgré qu’ils travaillent. Le nombre de sans abris augmente. Sans compter les changements au niveau de nos églises : si la communauté anglicane augmente à la cathédrale, elle diminue en général au niveau du diocèse et dans plusieurs églises.

La société dans laquelle nous vivons évolue et change rapidement, parfois trop rapidement selon notre perception, mais l’église en général n’a pas suivi. Il faut du temps pour renouveler l’église et c’est bien ainsi car cela nous procure un sentiment de sécurité, une stabilité qui nous réconforte. Mais voilà, Jésus n’a pas voulu rester avec ce qui était connu, réconfortant et stable, mais il a plutôt été un révolutionnaire à sa façon, modifiant l’ordre établi, contrevenant et réformant les règles de son église.

Je pose donc de nouveau la question : en tant que chrétien, qu’est-ce qu’une nouvelle année peut bien amener? Que désirons-nous qu’elle apporte? Qu’est-ce que Jésus aimerait qu’elle apporte? Il vaut la peine de s’arrêter et de se le demander.

Lors de notre baptême et de notre confirmation, nous nous sommes engagés à proclamer, tant par nos paroles que nos actions, la Bonne Nouvelle de Dieu manifestée en Jésus-Christ, à rechercher le Christ pour le servir auprès des personnes que nous rencontrerons et à aimer notre prochain comme nous-même, ainsi qu’à lutter pour la justice et la paix parmi tous les peuples et à respecter la dignité de la personne humaine.

Tenant compte de notre engagement, qu’aimerions-nous entreprendre, modifier ou développer durant cette nouvelle année? Recueillons-nous dans la prière et demandons à Dieu ce qu’Il attend de nous, de chacun d’entre nous. Nous sommes Son église, Son peuple : Il nous le dira et nous guidera tous et chacun.

Puisse 2015 être une année bénie pour chacun et chacune d’entre vous.

Josée

Josée est une paroisienne de la Cathédral et une candidate à l’ordination dans le diocèse de Montreal.   Elle complète actuellement ses études à la Séminaire diocésain de Montréal

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