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Le pèlerinage de l’Avent

Lorsque je pense à l’Avent, l’image d’un pèlerinage me vient souvent en tête. Nous marchons vers Bethléem, vers cet enfant-Dieu si longtemps désiré. En cette courte période d’attente et d’espoir—seulement quatre semaines—nous devons nous préparer à l’accueillir, un peu comme de nouveaux parents qui attendent impatiemment l’arrivée de leur nouveau-né. Ou bien comme des pèlerins qui se préparent à entreprendre un long voyage. Quelle fébrilité!

L’image du pèlerinage nous rappelle que l’Avent est aussi une période de cheminement et de transition, et possiblement de transformation. L’expérience d’un pèlerinage est censée nous changer profondément. Être pèlerin, cela veut dire que nous sommes ouverts à ce changement, que nous le désirons et l’attendons. En pèlerinage, nous nous retrouvons souvent à vivre et à penser différemment. Nos priorités ne sont plus nécessairement celles du quotidien. Nous vivons à un autre rythme. Nous prenons le temps de réfléchir plus profondément.

C’est pourquoi la période de l’Avent représente un moment propice pour revoir nos pratiques spirituelles. Sinon les revoir, du moins les repenser, ou même en développer de nouvelles. Cette année, j’ai donc décidé d’entreprendre mon pèlerinage de l’Avent en compagnie de Thérèse de Lisieux en lisant et méditant sur son autobiographie, Histoire d’une âme. C’est un grand classique spirituel. Thérèse est aussi une grande sainte. Sa spiritualité « enfantine » et « des petites choses », son expérience intime de la tendresse de Dieu, nous ramènent à l’essentiel. Et l’essentiel, c’est ce Dieu qui a choisi de vivre parmi nous. Ce Dieu qui a choisi de valoriser notre fragilité et notre vulnérabilité humaines. Bon pèlerinage!

Sainte Thérèse de Lisieux

 Sainte Thérèse de Lisieux     

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